Qu'est-ce que l'arthrose ? Comment la traiter ?
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L’arthrose fait de plus en plus parler d’elle car c’est la maladie articulaire la plus répandue et la première cause de consultations de médecines douces. Elle toucherait plus de 10 millions de français.
C’est une dégénérescence du cartilage des articulations pouvant aboutir à la destruction partielle ou totale de celle-ci. Elle est le plus souvent liée au vieillissement mais peut apparaître précocement chez les sportifs ou encore les personnes atteintes d’obésité.
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Arthrose et anatomie
Pour comprendre ce qu’est vraiment l’arthrose, il faut revenir à l’anatomie d’une articulation. Les deux extrémités osseuses (« os sous-chondral » : situé sous le cartilage) qui composent une articulation sont recouvertes de cartilage. Celui-ci assure la bonne mobilité de l’articulation en permettant le glissement optimal et sans douleur des facettes articulaires.
La capsule articulaire enveloppe l’articulation et lui assure une certaine stabilité. La face interne de cette capsule sécrète le liquide synovial nécessaire pour nourrir le cartilage et lubrifier l’articulation. Les muscles, par l’intermédiaire de leurs tendons, s’insèrent sur la capsule et sur l’os péri-articulaire. Ils assurent la stabilité et la mobilité de l’articulation.
Mécanisme du processus arthrosique
L’arthrose est la résultante d’un processus lié à l’activité de production et de destruction des chondrocytes (cellules du cartilage). Lorsque le processus de destruction des chondrocytes remporte sur le processus de régénérescence, l’arthrose s’installe. Elle n’est donc pas tout le temps liée à l’âge.
Le plus souvent, cette destruction du cartilage est due à un excès de pression dans l’articulation. Au début, le cartilage se gonfle d’eau et devient alors plus fragile. Il commence à se fissurer et s’amincir. Parfois, il se fragmente et certains morceaux de cartilages peuvent se détacher et rester dans l’articulation pouvant être à l’origine de réactions inflammatoires.
Le cartilage est la première structure touchée par l’arthrose mais l’inflammation peut s’étendre à toutes les structures de l’articulation. Un épanchement articulaire apparaît, la capsule articulaire s’inflamme et l’os sous chondral, en réponse à cette hyperpression, s’épaissit et se condense.
Causes de l'arthrose
Il existe deux types différents d’arthrose.
1 – L’arthrose dite mécanique
Elle est due à une hyperpression dans l’articulation sur un cartilage normal qui finit par dégénérer.
Les causes possibles de l’arthrose mécanique :
- surpoids ou obésité
- surmenage articulaire (sport, métier physique avec port de charges lourdes et/ou mouvements répétés)
- anomalie anatomique (scoliose, malformations articulaire,…)
- séquelles de traumatismes (fractures, entorses mal soignées, luxations,…)
- traumatismes directs (choc, accidents, chutes,…)
- etc…
2 – L’arthrose dite structurelle
Elle est due à une pression normale qui s’exerce sur un cartilage anormal et fragile.
Les causes possibles de l’arthrose structurelle :
Toutes les maladies qui fragilisent directement le cartilage ou les autres structures de l’articulation comme l’os sous chondral ou la capsule articulaire.
L’hérédité et la ménopause jouent également un rôle dans l’apparition de l’arthrose.
Voici ci-contre le pourcentage des articulations touchées par l’arthrose et diagnostiqué par la radiologie (entre 65 ans et 75 ans, tous sexes confondus).
Quels sont les symptômes de l'arthrose ?
La douleur mécanique est le principal symptôme et varie selon l’articulation touchée. Elle apparaît et augmente lors du mouvement et diminue au repos. Elle est présente le matin mais augmente dans la journée. Elle peut être présente la nuit.
La raideur entraîne une gêne fonctionnelle et est présente surtout le matin au réveil. Un « dérouillage matinal » est parfois nécessaire pendant de longues minutes.
Les épisodes inflammatoires transitoires sont possibles. Lors d’une crise douloureuse, l’articulation peut être rouge et inflammatoire, augmenter la douleur et le temps de dérouillage matinal. Ne confondez ps l’arthrose avec la polyarthrite rhumatoïde, pathologie inflammatoire auto immune des articulations.
La déformation des articulations peut aussi être responsable d’impotence fonctionnelle. Elle touche surtout les mains et les pieds.
L’ostéophytose (ou bec de perroquet) : lorsque le cartilage a presque disparu et qu’il laisse place à l’os sous chondral, un remodelage osseux est possible ainsi qu’une reconstruction anarchique du cartilage à l’origine d’une excroissance osseuse. C’est cette excroissance que l’on nomme « bec de perroquet ». Elle peut augmenter le risque d’impotence fonctionnelle mais aussi être à l’origine de syndromes compressifs vasculaires ou nerveux surtout au niveau vertébral.
Ex : La compression du nerf sciatique par un ostéophyte n’est pas rare et entraîne souvent une sciatalgie (douleur du nerf sciatique communément appelé « sciatique »).
Quel est le traitement de l’arthrose ?
Il existe des traitements médicamenteux et, dans les cas les plus sévères, la chirurgie est indispensable. Cependant, l’arthrose est la première cause de consultation des médecines douces et les thérapies manuelles sont vraiment efficaces.
L’ostéopathie permet activement de lutter contre la douleur et l’impotence fonctionnelle. Elle permet donc de rétablir une bonne mobilité des articulations touchées tout en réduisant les épisodes inflammatoires et en évitant l’ankylose et la raideur. (Voir notre article : Arthrose du genou : pourquoi consulter un ostéopathe ?)
D’un point de vue préventif, consulter un ostéopathe 2 à 3 fois par an permet d’entretenir au quotidien une bonne vitalité et de relâcher les potentiels blocages articulaires pouvant être un facteur de risque de l’arthrose.
La balnéothérapie ainsi que les centres de cures thermales sont particulièrement bien indiqués dans la prise en charge de l’arthrose.
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Yannis Tillard
Ostéopathe D.O issu du centre international d’ostéopathie, mon parcours atypique m’a permis de vivre et d’exercer l’ostéopathie sur plusieurs continents comme en Asie dans des monastères bouddhistes et des centres de méditations. J’ai l’habitude de travailler en complémentarité avec d’autres disciplines médicales et paramédicales pour un meilleur suivi du patient et une prise en charge plus efficace.
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