Comment renforcer son immunité ? Méthodes naturelles et ostéopathie
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Renforcer son immunité ? Tout le monde ou presque a déjà sa recette magique. Pourtant, il n'existe pas une seule mais de nombreuses solutions naturelles qui permettent de préserver voire majorer notre immunité.
Marie RAYBAUD, ostéopathe, vous propose ici 4 solutions naturelles pour booster votre immunité.
Quelques notions simples d’immunité
L'immunité est la capacité d'un organisme à se défendre contre des substances étrangères, notamment des agents infectieux (bactéries, virus, parasites).
Elle est mobilisée par le corps pour combattre toute intrusion d’un élément biologique qu’elle ne reconnaît pas notamment lors d’une infection ou de maladies infectieuses. Pour mémoire, il existe cependant une tolérance immunologique afin d’éviter l'allergie et la maladie auto-immune.
Quelles sont les deux formes d'immunité ?
- L’immunité innée
Elle est composée de cellules programmées pour reconnaître des substances étrangères et réagir en les détruisant et en les évacuant de l'organisme (=phagocytose). Sa réponse est dite non spécifique car elle agit comme une barrière en première ligne de défense, en éliminant une vaste gamme de substances pathogènes (ou intrus) sans tenir compte de leur spécificité antigénique.
- L’immunité acquise (adaptative ou spécifique)
Elle n’est pas présente à la naissance et se caractérise par sa capacité d’apprentissage, d’adaptation et de mémorisation. Elle est composée de cellules plus spécialisées appelées lymphocytes, capables de développer une mémoire pour un antigène spécifique. Lorsque le système immunitaire rencontre des envahisseurs étrangers et reconnaît une substance exogène (antigène), l’immunité acquise met en place une attaque et développe une mémoire pour cet antigène. Elle sera capable par la suite de reconnaître celui-ci et de choisir une défense spécifique et ciblée.
Les cellules immunitaires sont maturées dans la moelle rouge osseuse et dans le thymus ; ce sont soit des organes lymphoïdes primaires, soit des organes de maturation.
Il existe également les organes lymphoïdes secondaires qui sont les lieux de passage, d'accumulation, et de rencontre entre antigènes et cellules de l'immunité. On retrouve parmi eux la rate, les ganglions lymphatiques et les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses (plaques de Peyer).
Stress et immunité
Le système immunitaire est très sensible à l’état émotionnel et au stress, en particulier le stress chronique.
Le stress affaiblit les capacités du système immunitaire du corps et le rend plus disposé aux infections car il monopolise une bonne partie des ressources biologiques et immunitaires, notamment quand il est chronique.
En temps normal, la réponse du corps humain au stress se module automatiquement. Une fois la menace écartée, les taux d’adrénaline et de cortisol (hormones du stress) chutent, le rythme cardiaque et la tension artérielle redeviennent normaux et les autres systèmes reprennent leurs fonctions habituelles.
Si les agents de stress persistent (stress chronique), cette réaction physiologique reste active et surexpose l’organisme aux hormones du stress. Le corps n’est plus capable de réagir normalement et les cellules du système immunitaire ne fonctionnent pas de façon optimale, augmentant le risque d’intrusion pathogène.
Une étude a été réalisée afin de mieux comprendre l’interaction du stress avec la réponse immunitaire. Cette relation serait en rapport avec la stimulation des récepteurs β2-adrénergiques des cellules immunitaires lors du stress, pouvant diminuer leur fonctionnalité dans l’immunité.
Pour étudier leur rôle, l’étude a mimé une situation de stress chronique chez des souris en administrant une molécule qui, comme les hormones du stress, stimule les récepteurs β2-adrénergiques. Elle a ensuite exposé les animaux à un virus de la famille des herpès. Le taux de mortalité des souris « stressées » qui avaient reçu la molécule s'est alors avéré bien supérieur à celui des souris non traitées (90 % contre 50 %).
Pourquoi booster son immunité de manière naturelle ?
Le système immunitaire défend notre organisme, notamment contre les agressions extérieures. Lorsqu'il est en bonne santé, il est plus difficile pour une infection de s’installer, notamment les infections hivernales comme le rhume, la grippe ou les virus.
Ce dernier est lui-même intimement lié à l'état de notre terrain physiologique, c'est-à-dire les carences, surcharges, déchets, toxines, acidité de nos liquides physiologiques (sang, lymphe, cellules).
« Le microbe n'est rien, le terrain est tout », Dr Antoine Béchample.
Autrement dit, si votre terrain est au top, votre système immunitaire aura bien moins de difficulté à éradiquer une infection microbienne et virale, d’où l’importance de le renforcer.
Alors, quelles sont les 4 solutions pour vous aider à améliorer votre immunité ?
1 - Les Plantes et huiles essentielles, pour renforcer votre immunité
En automne et en hiver, les plantes sont utiles pour préparer son “terrain” immunitaire, afin d’être en capacité de lutter efficacement contre les maladies saisonnières. La phytothérapie donne un coup de pouce au système immunitaire.
L’efficacité des plantes dans la stimulation du système immunitaire est toutefois difficile à prouver chez l’homme car la recherche est limitée.
Néanmoins, les échinacées et les plantes dites « adaptogènes » (aidant l’organisme à répondre aux agressions et aux déséquilibres) sont généralement proposées pour renforcer les défenses de l’organisme.
6 plantes pour booster votre immunité
- L’Echinacée stimule les défenses naturelles du corps et possède des propriétés anti-infectieuses. Elle peut être utilisée pour prévenir ou soulager des infections telles que le rhume, les sinusites, les laryngites, les infections urinaires, etc…
- Le ginseng : possède des vertus anti-fatigue et a une action dite adaptogène (qui aide l'organisme à s'adapter et à répondre aux agressions) qui en fait un précieux allié durant l'hiver. L'éleuthérocoque est un cousin du ginseng qui stimule également l'immunité et augmente ainsi la résistance de l'organisme face aux virus et bactéries en cas de rhume ou de grippe par exemple.
- Le sureau noir : sous forme de tisane par exemple, le sureau se consomme tout l'hiver pour lutter contre une foule de petites maladies, particulièrement la grippe. Il peut être indiqué en cas de rhumes, grippes, sinusites ou bronchites. En début de maladie, il peut s’avérer très efficace.
- Le cyprès : possède des propriétés antivirales, utile dans le traitement préventif et curatif des infections virales comme la grippe ou l’herpès.
- Le thym : notamment riche en vitamine A, il est un atout pour le système immunitaire. Il peut être efficace contre le rhume, les bronchites, les laryngites et les toux productives.
- Les champignons : le shiitaké, le maïtaké et le reishi sont utilisés par la médecine traditionnelle asiatique. Ils sont proposés pour tonifier l’organisme, stimuler les défenses naturelles et renforcer la résistance du corps face au stress.
D’autres plantes sont également reconnues pour renforcer l'immunité : le radis noir, cassis, la griffe de chat, le rhodiole, le guarana, le curcuma, l’arbre à thé...
Les huiles essentielles
- L’huile essentielle de Ravintsara est un atout très intéressant à l’approche de l’hiver. Elle possède des propriétés antivirales puissantes grâce aux principes actifs et aux molécules qu’elle contient. Elle stimule l’immunité en augmentant les défenses naturelles de l’organisme, afin de limiter la possibilité aux virus ou bactéries de s’installer. Elle est utilisée afin de prévenir et soulager un grand nombre de maladies : rhume, rhinopharyngite, bronchite, sinusite, grippe, etc…
- L’extrait de pépins de pamplemousse, un antibiotique naturel et un antiseptique à large spectre, qui aide notamment à lutter contre les parasites, les virus et les bactéries, comme le Candida albicans.
- L’huile essentielle de Tea tree : connu pour ses propriétés antivirales, antifongiques et antiseptiques, l’huile essentielle de Tea tree (ou arbre à thé) est indiquée pour les problèmes de peau, les infections respiratoires (rhume, sinusite, bronchite, angine, etc…) et notamment les infections vaginales telles que les mycoses. Elle est très efficace contre la grippe.
- L’huile essentielle de Menthe poivrée : Elle est considérée comme un antalgique puissant, avec des effets antiviraux, antibactériens et anti-inflammatoires, notamment couplée à l’huile essentielle de Ravintsara. Elle exerce également une action stimulante générale : elle stimule le système digestif, libère les voies respiratoires, etc... Elle peut être utilisée, par exemple, en cas de rhume, de rhinopharyngite, de sinusite ou d’herpes.
- L’huile essentielle de cannelle de Ceylan : présente des propriétés anti infectieuses à très large spectre que ce soit contre les bactéries, les virus, les champignons, les parasites internes ou externes. Elle est préconisée notamment en cas d’infection importante a de nombreux niveaux : urinaire, digestif, génital, respiratoire. Indiquée, par exemple, en cas de gastro-entérite, grippe, infection respiratoire sévère (tuberculose), infections tropicales ou parasitaires, etc…
- L'huile essentielle d'eucalyptus radié est particulièrement reconnue pour son efficacité dans le traitement des infections respiratoires. Antibactérienne, antivirale et antiseptique aérienne, elle est également mucolytique et décongestionnante. En prévention, elle stimule les défenses immunitaires.
- L’huile essentielle de citron jaune présente de belles propriétés antibactériennes et anti-antiseptiques. Elle assainit l’air de l’environnement par son action antimicrobienne de surface.
Les plantes et surtout les huiles essentielles sont à manipuler avec précaution. Elles sont notamment parfois contre-indiquées chez la femme enceinte et le jeune enfant. Il est préférable de demander des conseils d’utilisation à un spécialiste (médecin, pharmacien, naturopathe, etc…).
L’efficacité de la phytothérapie et de l’aromathérapie ont pu être observées dans ce cadre même si elles restent toutefois controversées, les preuves scientifiques dans le cadre d’essais cliniques étant limitées.
L'homéopathie
L’homéopathie peut être également intéressante, notamment les remèdes Influenzimum et Thymuline. L’influenzimum est la souche homéopathique majeure en cas de grippe. C’est une dilution infinitésimale du vaccin antigrippal, elle peut être utilisée en prévention ou en traitement. La thymuline est une hormone thymique obtenue par synthèse. Comme les hormones thymiques naturelles qui sont sécrétées par le thymus (site de maturation des cellules lymphoblastiques, immunitaires), elle a une action sur le système immunitaire. En effet, à faible dose (dilution homéopathique), elle stimule le système immunitaire s’il est affaibli.
2 - L'Alimentation, au cœur de notre immunité
L’immunité est particulièrement sensible au mode de vie, aux habitudes alimentaires et à l’état nutritionnel ; il faut, par conséquent, jouer sur tous ces tableaux pour maintenir une bonne santé immunitaire.
Il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée et variée : fruits et légumes à volonté, pâtes et riz de préférence sous leur forme complète, viandes en quantité limitée...
Privilégier une alimentation riche en nutriments, en oligo-éléments et en vitamines. La cuisson des aliments induit inévitablement une perte de leurs précieux nutriments, il est indiqué de manger le plus de légumes crus possible ainsi que des fruits afin de faire le plein en oligo-éléments et en vitamines.
Choisissez vos aliments en fonctions des nutriments qu’ils contiennent : il vous faudra un apport suffisant surtout en vitamines et en sélénium mais aussi en zinc et en magnésium. Mangez des aliments contenant ces éléments afin de booster votre corps et le rendre plus résistant face aux agressions !
Si toutefois votre apport en nutriments par l’alimentation est insuffisant, il est possible de prendre des compléments alimentaires en fonction de vos besoins. Parmi eux, on retrouve :
- les vitamines A, B, C, D, E, qui augmentent la résistante du corps face aux infections et renforcent l’immunité,
- le sélénium, oligoélément de référence, pour renforcer l’immunité. Il influence le fonctionnement des composants du système immunitaire et sa capacité à répondre aux infections,
- le zinc qui protège les membranes cellulaires des infections par les agents microbiens,
- le magnésium qui est efficace contre le stress et la fatigue.
Les probiotiques
La prise de probiotiques est aussi particulièrement intéressante pour renforcer votre système immunitaire car elle permet d’améliorer la qualité de la flore et de la perméabilité intestinale. La barrière intestinale étant la première barrière immunitaire, elle doit fonctionner de manière optimale. Les probiotiques permettent de renforcer cet effet barrière du microbiote intestinal.
3 - Le Sport pour une bonne immunité
Comme nous l’avons vu, l’hygiène de vie est importante pour votre système immunitaire et la pratique régulière de sport en fait partie.
En plus de favoriser une bonne santé globale, l’exercice a aussi un effet direct sur l’immunité. En améliorant la circulation sanguine, l’exercice permettrait aux diverses substances du système immunitaire de circuler plus facilement dans le corps. Aussi, certaines composantes immunitaires sont stimulées par l’activité physique.
Attention, la pratique de sport excessive diminue au contraire l’immunité en épuisant le système. Si vous n’êtes pas un grand sportif, le simple fait de marcher au moins 30 min par jour est déjà bénéfique pour votre circulation.
La fatigue et le manque de sommeil fragilisent également l’organisme. Ainsi, les personnes ayant une mauvaise qualité de sommeil seraient plus vulnérables aux infections avec une réponse immunitaire plus faible.
4 – Comment l'ostéopathie peut agir pour booster notre immunité ?
Ostéopathie et système lymphatique
Les cellules du système immunitaire se déplacent dans le corps via le système lymphatique composé : d'un réseau de vaisseaux lymphatiques qui circulent en parallèle au réseau veineux mais aussi de tous les organes ou tissus qui produisent ou stockent les cellules immunitaires (moelle osseuse, rate, thymus, tissus lymphoïdes associés aux muqueuses et ganglions lymphatiques).
Lors de son parcours, la lymphe absorbe les agents infectieux afin de les éliminer. La destruction de ces agents peut avoir lieu dans les vaisseaux mais aussi et surtout au niveau des ganglions qui ont un rôle de filtration.
Le réseau de la lymphe, comme tous les autres, est enveloppé et soutenu par le tissu conjonctif que l’on appelle le fascia. Cette fine membrane fibreuse et malléable, enveloppe l’ensemble des structures corporelles : les muscles, les os, les vaisseaux, les organes. Les fascias servent de matrice et de support au corps humain.
On les retrouve partout dans le corps, assurant une certaine continuité entre les différents systèmes puisqu’ils relient les structures anatomiques entre elles.
L'importance des fascias en ostéopathie pour traiter le système immunitaire
Les fascias et les tissus conjonctifs constituent le tissu de support du système lymphatique et forment des chemins pour permettre aux cellules immunitaires d’atteindre les tissus via les vaisseaux et les ganglions.
Lors de traumatismes, de mauvaises positions ou de stress par exemple, les fascias vont avoir tendance à se rétracter, et à perdre de leur visco-élasticité. Cette perte de mobilité et cette diminution du glissement des structures fasciales entre elles, entraîne une altération de la vascularisation et des apports liquidiens, pouvant entrainer une faiblesse de la réponse immunitaire.
Les tensions de tractions de fascias pouvant donc ralentir le flux lymphatique du système immunitaire, la libération myofasciale par votre ostéopathe va améliorer la circulation de la lymphe dans tout le corps ou à un certain niveau afin d’augmenter la vitesse ou la récupération des blessures et des maladies.
La profession médicale ostéopathique reconnaît depuis longtemps l'importance du système lymphatique dans le maintien de la santé. Le flux lymphatique étant influencé par la compression ou la tension myofasciale, votre ostéopathe va utiliser des techniques de manipulation afin de relâcher les zones de congestion tissulaire susceptibles de gêner le réseau lymphatique. Il va ainsi permettre de rétablir le flux lymphatique.
L’ostéopathie, dans cette perspective, attache une attention particulière à certaines zones étroitement liées au drainage et au flux du système lymphatique.
Le diaphragme, muscle clé pour la respiration et notre immunité
Le diaphragme est un muscle du corps très important impliqué dans la respiration. Il intéresse l’ostéopathe pour de nombreuses raisons.
Le traitement manipulatif ostéopathique du diaphragme permet dans ce contexte d’améliorer la mécanique respiratoire. La respiration est une fonction vitale étroitement liée à la régulation du système nerveux, à la circulation sanguine, à la digestion, à l’élimination des toxines et au tonus en général.
De plus, le diaphragme laisse passage au conduit thoracique, qui récupère la majorité de la lymphe du corps. Ce conduit traverse le diaphragme au niveau du hiatus formé par les piliers du diaphragme, avec l’aorte.
Retrouvez notre article pour en connaitre davantage sur le traitement du diaphragme en ostéopathie.
La citerne de Pecquet est une structure qui représente un sac de dilatation contenant de la lymphe, encadrée par les piliers du diaphragme. Elle se situe en regard de la deuxième (L2) ou de la troisième vertèbre lombaire (L3). Elle draine toute la lymphe issue de l'ensemble des ganglions lymphatiques sous-diaphragmatiques (système digestif, membres inférieurs).
En libérant les piliers du diaphragme, le muscleet ses différentes attaches, l’ostéopathe limite les tensions susceptibles de gêner le conduit thoracique et la citerne de Pecquet dans leur fonction de drainage.
Un traitement ostéopathique global
Le corps étant un tout, votre ostéopathe veille à libérer le bassin, les lombaires et les membres inférieurs pour prendre en compte toutes les zones de congestion tissulaire et leur impact sur la circulation vers cette citerne de Pecquet et ce canal thoracique.
Le conduit thoracique longe également tout le thorax dans le médiastin postérieur, d’où l’importante de traiter et soulager les tensions mécaniques de la colonne vertébrale et du thorax.
Il se jette ensuite dans le confluent veineux de Pirogoff avec le canal thoracique droit qui draine notamment le côté droit supérieur (tête, cou, membre sup). Ce confluent, zone lymphatique importante, se situe à l’arrière de l’extrémité médiale de la clavicule gauche. Votre ostéopathe, en relâchant les structures avoisinantes du confluent, améliore la capacité de circulation et de drainage à ce niveau. Pour se faire, il libère la partie haute du corps notamment l’orifice supérieur du thorax (clavicules, premières cotes, sternum, les muscles scalènes, les cervicales, etc…).
Ostéopathie crânienne et immunité
En plus de libérer la surface de soutien tissulaire du système lymphatique, l’ostéopathie a un rôle de normalisation et de régulation au niveau du système nerveux autonome (SNA), décrit comme étant en lien avec la circulation de la lymphe à travers les vaisseaux lymphatiques.
En effet, le SNA régule la contractilité des vaisseaux et leur état de tension et exerce un système de « propulsion lymphatique » à visée circulatoire. Il est nécessaire que votre ostéopathe libère correctement les structures pouvant influencer l’activité du SNA, comme les vertèbres et les côtes par exemple, proches des ganglions sympathiques afin d’améliorer le flux lymphatique.
Il existe également des techniques ostéopathiques de stimulation en rapport avec ce mécanisme utilisées pour stimuler le système nerveux autonome afin de booster la circulation lymphatique.
L'ostéopathie permet de renforcer la fonction immunitaire en supprimant les restrictions tissulaires du flux sanguin et lymphatique, en optimisant la mécanique respiratoire et en rétablissant l'équilibre entre les systèmes nerveux sympathique et parasympathique.
Article écrit par Marie RAYBAUD, ostéopathe DO
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