L'ostéopathie pour optimiser la détoxification alimentaire !
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La détoxication est nécessaire au maintien de notre état de santé et à la prévention de certaines maladies.
L’une des solutions naturelles efficaces est l’adoption d’une alimentation détoxifiante.
Les alicaments (néologisme né de la contraction de aliment et médicament) sont de plus en plus en vogue, soit dans le cadre d’une alimentation anti-inflammatoire, soit pour leurs bienfaits au quotidien. Nous proposons, dans cet article, de faire le point sur le principe de détoxication et sur les fondements et la valeur de la théorie de l’alimentation détoxifiante.
Le corps et les toxines
Qu’est-ce qu’une toxine ?
La notion de toxine est un terme général désignant toute substance superflue dont l’organisme n’a pas besoin et pouvant devenir néfaste. La présence de toxines dans notre organisme est un phénomène naturel normal et inévitable. Les toxines sont soit endogènes, c’est-à-dire issues du métabolisme organique, soit exogènes, c’est-à-dire externes à l’organisme et le pénétrant, par le système digestif, par la peau ou les voies respiratoires.
Les toxines exogènes regroupent les produits des bactéries et des virus ainsi que les champignons, les parasites, les particules de pollution et toute autre forme de poison comme les métaux lourds. Tous ces éléments étrangers au corps et à son métabolisme, potentiellement dangereux, sont appelés des xénobiotiques.
Les toxines endogènes sont les déchets issus du fonctionnement normal de nos organes (déchets cellulaires, musculaires, etc...). Ils sont très nombreux et leur accumulation peut, dans de rares cas, devenir un problème pour le fonctionnement normal de notre organisme.
Évidemment, l’entrée dans l’organisme de toxines exogènes va activer les systèmes de défense, dont le métabolisme des xénobiotiques est une phase, et va, par là, produire des toxines endogènes. Aussi, la complexité de la relation entre organisme et toxines est liée à la complexité de l’écosystème dans lequel cet organisme évolue et avec lequel il interagit en permanence.
Pour lutter contre ces toxines, notre organisme est naturellement paré de systèmes de défense très efficaces.
Les organes et substances de lutte contre les toxines
Notre corps a mis en place deux sources de filtration, de tri, de destruction et d’évacuation des toxines et déchets pénétrant l’organisme. La première source est relative aux organes dont la fonction élémentaire est de protéger l’intégrité organique en combattant et repoussant toute substance néfaste. La seconde est un système sophistiqué d’agents spécialisés dans la détection et la lutte contre les substances pathogènes.
Certains de nos organes sont des spécialistes de la détoxication. C’est le cas de l’appareil urinaire : comportant les reins, les uretères (conduits musculo-membraneux permettant le transport des déchets du rein vers la vessie) et la vessie. Mais, c’est aussi un des rôles joués par le foie, les poumons et la peau.
En effet, les reins sont une grande station d’épuration et de recyclage du sang qui arrive avec tous les éléments dont le corps n’a pas besoin, soit parce qu’ils sont en excès dans l’organisme (eau, sucre, etc...), soit parce qu’ils sont dangereux. Ils filtrent presque un litre de sang par minute. Tous les déchets et toxines sont alors triés et dirigés vers la vessie via l’urine. La vessie, dont la capacité maximale peut atteindre deux à trois litres, va rejeter en dehors du corps tous les éléments superflus et indésirables.
Le foie, quant à lui, va dégrader, grâce à des enzymes spécifiques, certaines substances potentiellement toxiques contenues dans le sang digestif qui transite par là avant d’être épuré par les reins. Le foie va alors envoyer les substances hydrosolubles vers les reins qui vont les éliminer via l’urine et les substances liposolubles vers la bile qui transportera le tout vers les intestins qui les élimineront via les selles. Il dégrade notamment l’ammoniaque, produit naturellement par le colon en activité, en urée qui est ensuite déversée dans les urines.
D’autres organes encore participent de cette lutte : c’est le cas des poumons et de la peau qui font barrière aux substances exogènes. La sudation est notamment un phénomène non négligeable dans le rejet des toxines et c’est aussi pourquoi l’activité physique est bénéfique à notre état de santé, puisque le sport fait suer.
Il existe, par ailleurs, des agents spécialisés dans la lutte contre les toxines constituant une véritable police du corps. C’est le cas des lymphocytes qui sont des plus importants et circulent dans la lymphe, les leucocytes sentinelles très mobiles dont les macrophages capables de phagocytose (ingestion et destruction d’éléments étrangers), les anticorps et bien d’autres encore. Tout ce petit monde, qui constitue la base de notre système immunitaire, travaille à débarrasser l’organisme de ses impuretés (cellules mortes, virus, bactéries, poisons, déchets divers).
Aussi, on constate qu’un organisme vivant est naturellement doté de tout ce dont il a besoin pour se défendre des impuretés et agressions internes comme externes. De là, il peut paraître superflu et infondé de chercher à détoxifier son organisme par des mécanismes externes.
Cependant, il arrive parfois qu’en raison de maladies ou de causes environnementales agressives pour le corps (comportements alimentaires, pollutions diverses), notre organisme peine à se défendre et à éliminer tous les éléments dont il n’a pas besoin ou qui présentent un danger potentiel.
C’est sur cette idée d’obstruction et de ralentissement des mécanismes naturels de détoxication que se fonde la théorie de l’alimentation détoxifiante.
Qu’est-ce que la détoxification ? Pourquoi y recourir ?
Le corps humain est une machinerie extraordinairement complexe. C’est un écosystème en soi, qui est constamment exposé à des substances indésirables (alimentation et additifs, pollution, environnement, alcool/tabac, etc...) qu’il neutralise et élimine. Bien que ce pouvoir d’auto nettoyage soit généralement très efficace, il arrive que l’organisme ne puisse plus éliminer toutes ces toxines, il s’agit d’une saturation des systèmes d’élimination du corps autrement appelés les émonctoires.
La détoxification de l’organisme est un moyen naturel pour aider le corps à se nettoyer et ainsi mieux retrouver son équilibre pour qu’il puisse être capable de gérer efficacement ses déchets, d’évacuer ses toxines, qu’elles proviennent de l’intérieur via le métabolisme ou bien de l’environnement extérieur.
Recourir à une détoxification et, notamment au changement de saison (printemps et automne), va donc permettre de redynamiser l’ensemble de l’organisme en l’aidant à se libérer des toxines accumulées. De nombreuses thérapies douces existent pour cela. En complément d’une séance, l’idéal est de se tourner vers des compléments alimentaires en programme détox, certaines boutiques en ligne de cosmétiques bio en proposent sous différentes formes. Vous pourrez les allier à une alimentation détoxifiante pour un résultat optimum et rapide, sans fatigue.
Détox et ostéopathie sont rarement associées et pourtant la thérapie manuelle est un excellent coup de boost pour votre organisme. Sortie d’hiver, la fatigue met à mal le système immunitaire, arrivés au printemps les pollens ont le champ libre pour envahir votre organisme ! L’ostéopathie est un traitement naturel contre les allergies de même que pour lutter contre la fatigue saisonnière.
Les aliments détoxifiants
Nous allons ici présenter quatre aliments qui sont très souvent cités pour leur intérêt dépuratif, aidant les agents et systèmes organiques à lutter contre les toxines et qui peuvent être introduits dans une alimentation détoxifiante quotidienne.
- L’ail : le principe actif de l’ail est une substance soufrée appelée alliine. L’alliine est connue pour être un antiparasite puissant. Par ailleurs, l’alliine aurait aussi la capacité d’augmenter l’activité de phagocytose des phagocytes. Elle jouerait donc un rôle intéressant pour accompagner nos mécanismes immunitaires naturels. Cependant, l’effet de l’alliine apparaîtrait à hauteur de 900 mg d’ail frais par jour et sur le long terme. Par ailleurs, l’ail est un hypotenseur et un anticoagulant, il ne doit donc pas être consommé en excès par des profils à risque et/ou prenant des traitements contradictoires.
- Le citron : cet agrume commun, riche en vitamine C et en flavonoïdes ayant une action antiseptique, serait un allié de choix dans la détoxication organique. Or, comme tout agrume, le citron est acide (PH 2,4 à 2,6, l’acide gastrique étant à 2) et s’il peut devenir alcalin, ce n’est qu’après assimilation au cours de laquelle l’acide citrique sera transformé en carbonate et bicarbonate. Aussi, avant assimilation, il peut s’avérer très agressif pour les muqueuses buccales, œsophagiennes et stomacales, tout en favorisant la prolifération des bactéries qui aiment les milieux acides. Par ailleurs, les personnes souffrant d’acidose (pH sanguin inférieur à 7.40) doivent éviter les agrumes.
- Le radis noir : le radis noir est classiquement mentionné pour ses effets bénéfiques sur le foie. Composé d’éléments soufrés comme les hétérosides (ou glucosides) qui servent naturellement à la plante pour se défendre contre les parasites, le radis noir viendrait donc renforcer notre système immunitaire en aidant à lutter contre les xénobiotiques. Il contient aussi de la raphanine une substance antibactérienne que l’on retrouve dans le brocoli. Cependant, en excès, les hétérosides ne conviennent pas à tout le monde et peuvent provoquer des irritations digestives.
- Le raisin : nous avons tous entendu parler des monodiètes de raisin qui seraient capables, à elles seules, de nettoyer notre organisme de l’accumulation des toxines. Si le raisin est un fruit très intéressant de par sa teneur en vitamines, en sels minéraux, et en flavonoïdes, une monodiète trop prolongée n’est pas sans conséquence. Elle peut notamment avoir sur le long terme des effets laxatifs indésirables et sa teneur élevée en fructose n’est pas forcément cohérente avec l’idée de détoxication si la cure dépasse les trois jours.
Il faut, néanmoins, considérer que la liste des aliments pouvant accompagner l’action de notre système immunitaire, de nos reins et de notre foie est extrêmement longue. Cela nous amène à considérer que la meilleure façon de limiter les toxines et de renforcer la détoxication organique est peut-être tout simplement d’avoir une alimentation équilibrée en privilégiant certains aliments, sans pour autant se priver et se laisser aller à la peur des toxines qui sont et resteront inhérentes à la réalité biologique.
Quel est l’apport de l’ostéopathie dans tout ça ?
Par sa prise en charge globale de l’individu, autant que par sa possibilité de cibler les organes de manière distincte, l’ostéopathie est un allié incontournable pour aider l’organisme à retrouver son équilibre et ainsi effectuer de manière la plus efficace possible l’élimination des toxines.
L’ostéopathe peut donc aider le corps à retrouver toute son énergie, notamment lors de changement de saison ou encore lors de période de surcharge en toxines (repas de fêtes, etc...).
Cette prise en charge permet, par exemple, d’aider un système digestif paresseux ou congestionné, des intestins à retrouver une mobilité et une fonction d’élimination régulière, de gérer un foie engorgé, des reins peu mobiles, etc...
L’ostéopathe, grâce à des manipulations viscérales douces et ciblées, va pouvoir relâcher les tensions accumulées et qui empêchent le bon fonctionnement de votre organisme. D’autres manipulations articulaires au niveau de la colonne vertébrale ou du bassin et même certaines techniques crâniennes vont pouvoir renforcer les bénéfices du traitement viscéral, par exemple, dans les cas de digestion difficile, de fatigue ou de maux têtes inhabituels. Enfin, un travail au niveau thoracique peut également permettre de retrouver une respiration ample et efficace, favorisant le fonctionnement digestif de votre corps.
Votre ostéopathe prendra donc le temps d’évaluer l’ensemble de votre fonctionnement (articulaire, viscéral, crânien, etc...) pour permettre à tout votre corps et notamment aux émonctoires (peau, poumons, reins, foie, intestins) de reprendre leur pleine capacité de travail.
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Que peut-on en attendre d’une séance détox ?
Une amélioration globale de l’ensemble des symptômes dus à la saturation des émonctoires comme les ballonnement ou une digestion difficile, des maux de tête, une fatigue importante après les repas, une fatigue généralisée, des problèmes de peau, un manque d’énergie, des difficultés de concentration, une humeur variable, etc...
Et pour une efficacité optimale du traitement dans le temps, n’oubliez pas de suivre tous les conseils que vous donnera votre praticien, notamment hygiéno-diététiques.
Idéal au changement de saison, ce travail de détoxification vous permettra ainsi d’aborder l’été de façon optimale et avec toute la vitalité nécessaire !
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Anne-Claire OLIVIER
Ostéopathe D.O. exerçant à Paris et Evry (91). Titulaire d’un D.U Prise en charge de la douleur dans le champ Périnatal de la Faculté de Médecine Xavier Bichat (Paris). Engagée à 300% dans l’accompagnement des futures mères et de leurs enfants pour que la grossesse, l’accouchement et le début de vie soient les plus épanouissants possibles. Je suis convaincue que l’ostéopathie est un soutien incontournable à la conservation d’un schéma corporel équilibré et non-douloureux.
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