Douleur au mollet après une course
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Une douleur derrière la jambe pendant ou après votre footing du dimanche ou votre marathon ? La douleur au mollet fait partie des maux les plus courants chez les coureurs. Ce type de douleur est d'autant plus important chez les débutants ou suite à une reprise, et malheureusement cela contraint beaucoup de sportifs à cesser leur activité physique. Pourtant, si l’on comprend la douleur, il est tout à fait possible de trouver une solution, dans le but de diminuer celle-ci.
Pourquoi j'ai mal au mollet après la course ?
Les douleurs d’origine musculaire
La courbature
Blessure musculaire de stade 0 : il s’agit d’une douleur qui fait suite à un effort inhabituel, qui se manifeste par des sensations de raideurs. La récupération est rapide et se fait en quelques heures voire quelques jours.
La contracture
Blessure musculaire de stade 1 : la contracture est une douleur d’origine musculaire qui est due à une contraction permanente et involontaire des plusieurs fibres musculaires d’un seul muscle, lors d’un effort intense. La crampe, elle, est une contraction de tout le muscle mais de manière rapide. La contracture provoque une sensation de tension au niveau du mollet qui est augmentée quand le muscle est étiré.
Ici, le muscle n’est pas lésé ; il est donc important de prendre un peu de repos afin d’éviter une déchirure lors des prochains efforts. La douleur c’est un signal d’alerte qui a pour but de nous protéger ; il est donc important de le prendre en compte afin d’éviter des complications. La récupération se fait en quelques jours voire 1 semaine.
L’élongation
Blessure musculaire de stade 2 : l'élongation est un étirement anormal du muscle. Dans ce cas de figure, seulement quelques fibres musculaires peuvent être déchirées, pourtant il n’y a pas encore de réelle déchirure musculaire. Elle se manifeste par une douleur vive à l’effort ou juste après, et qui cesse au repos. Comme pour toutes les douleurs d’origine musculaire, cela survient en cas d’effort intense et souvent prolongé, de mouvements brusques, par manque d’hydratation ou d’échauffements, ou encore lors d’un effort par dessus la présence d’une douleur musculaire déjà présente. La récupération prend généralement 2 semaines.
Le claquage
Blessure musculaire de stade 3 : le claquage est une lésion musculaire qui est due à la rupture de plusieurs fibres musculaires lors d’un effort. C’est une lésion musculaire qui représente une déchirure incomplète du muscle. Cela correspond à une douleur vive parfois accompagnée d’un hématome. La récupération se fait généralement entre 1 et 3 mois.
La rupture musculaire
Blessure musculaire de stade 4 : il s’agit de la rupture des nombreuses fibres musculaires, c’est également une lésion musculaire, donnant une rupture complète du muscle et de son tendon. Les symptômes ici sont une douleur vive qui provoque un arrêt de l’effort, une incapacité à poser le pied à terre, cela s’accompagne souvent d’un hématome, d’un œdème ou de la formation d’une boule au niveau ou le muscle s’est rétracté. Il est important d’aller consulter un médecin au plus vite, dans ce cas de figure. La récupération complète est longue, et varie en fonction du muscle touché.
Le décollement myo-aponévrotique
Le décollement ou désinsertion myo-aponévrotique c’est quand l’enveloppe du muscle (que l’on appelle aponévrose) qui est normalement collée au muscle, se décolle laissant ainsi un espace entre le muscle et son enveloppe. Cet espace va alors se remplir de sang, et cela va comprimer le muscle provoquant ainsi des douleurs. Cela arrive lors d’un étirement brusque du mollet, soit à froid car le muscle n’est pas échauffé, soit à chaud en raison d’une fatigue musculaire. Le décollement provoque une douleur intense et brutale au niveau du mollet, avec possiblement l’apparition d’un hématome important ainsi qu’une boiterie car il est difficile de s’appuyer sur les talons, étant donné que ce sont les muscles postérieurs du mollet qui sont touchés.
Les douleurs d’origine tendineuses
Cela regroupe toutes les atteintes au niveau des tendons, les tendons qui sont les structures reliant les os aux muscles. Cela se fait ressentir par une douleur localisée qui empêche de réaliser certains mouvements, parfois un oedème au niveau de la zone, et cela fait souvent suite à un exercice trop intense, ainsi qu’un manque d’hydratation.
Les douleurs d’origine vasculaire
La phlébite
Il s’agit de la présence d’un caillot sanguin dans une veine d’une jambe. Il peut se former dans une veine superficielle, soit près de la peau, c’est ce que l'on appelle une phlébite superficielle qui, dans la plupart des cas, est bénigne. Ou bien le caillot se forme dans une veine profonde, on parle alors d’une phlébite profonde qui peut boucher la veine ce qui entraîne une douleur au mollet (ou à la cuisse) ainsi qu’un œdème, et un aspect rouge. Il y a un fort risque d’embolie pulmonaire qui correspond à l’obstruction d’une artère pulmonaire, dans le cas où le caillot de sang a pu continuer son chemin allant boucher ces artères qui sont plus fines. La formation du caillot de sang survient après une immobilisation prolongée (long voyage sans bouger, port d’un plâtre, alitement, etc.), d’une maladie perturbant le retour du sang veineux, ou encore en raison d’une déshydratation. Il y a également des facteurs prédisposants à cela tels que le tabagisme, l’obésité, certains médicaments dont la contraception hormonale, etc.
Le syndrome des loges
C’est l’augmentation de la pression au sein de la loge musculaire. Cela fait souvent suite à un choc, un traumatisme ou dans les sports d’endurance tel que la course à pied. Le syndrome des loges provoque une douleur à l’effort, à type de crampe et qui survient toujours à la même durée d’effort et qui force l’arrêt de la pratique sportive. Les symptômes peuvent être différents selon si le syndrome est aigu ou chronique.
L'artériopathie oblitérante du membre inférieur ou AOMI
L’AOMI c’est la diminution du calibre d’une artère au niveau des jambes ou des cuisses, le plus souvent à cause d’une accumulation de cholestérol (sous forme de plaques d’athéromes). Cela provoque une diminution de l’apport sanguin à ces zones. Au départ l’AOMI est asymptomatique, puis peut se faire ressentir à l’effort avec des crampes fréquentes, une difficulté à marcher au-delà d’un certain temps ainsi qu’un changement de température au niveau du membre inférieur.
Les douleurs en rapport avec la croissance
Si votre enfant ou adolescent pratique une activité sportive durant sa croissance et qu’il présente des douleurs aux mollets, aux talons, ou encore aux genoux, il est important d’aller consulter votre médecin pour vérifier s’il ne s’agit pas de la maladie de Sever ou bien d'Osgood-Schlatter. Il s’agit de maladies bénignes liées à la croissance mais qui nécessitent un arrêt de la pratique sportive pendant un mois minimum afin qu’il n’y ait pas de complications plus tard. D’autres traitements peuvent être proposés en fonction du cas de votre enfant.
Quand faut-il s'inquiéter d’une douleur au mollet ?
Les douleurs d’origine vasculaire peuvent être à l’origine de nombreuses complications et nécessitent un avis médical au plus vite ! Sauf pour la phlébite qui représente une urgence ! Bien entendu, les autres origines peuvent nécessiter une consultation, surtout si la douleur est persistante et/ou récurrente ou bien que la douleur est importante et/ou d’apparition brutale. Donc si vous avez un doute, demandez l’avis de votre médecin !
Comment soulager une douleur au mollet ?
La chaud ou le froid ? Selon votre problème et votre type de douleur, il est soit conseillé de mettre du chaud soit du froid. En cas de contracture musculaire, le chaud est vivement recommandé dans le but de relâcher la tension présente au niveau du muscle. Attention cependant à ne pas vous brûler ! Alors que dans une douleur de type inflammatoire tel qu’une tendinopathie, il est recommandé de glacer pendant 20 minutes maximum, durant les 3 premiers jours suivant la blessure ! En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.
Comment prévenir une douleur au mollet ?
L’échauffement est primordial pour éviter les blessures !
Il est nécessaire de préparer son corps à un effort afin d’éviter les blessures. Pour cela vous pouvez faire des cercles dans un sens et dans un autre à rythme doux et sans aller dans la douleur, ni trop loin si vous n’en avez pas la possibilité, au niveau des cervicales, épaules, bassin, hanches, pieds et mains.
Ou bien réaliser avant de courir un échauffement par pallier : 1 minute de marche, 1 minute de marche rapide, 1 minute de jogging très léger, 1 minute de jogging, puis vous mettre tranquillement à votre allure habituelle, et de manière progressive pendant la minute suivante. Cela vous prendra uniquement 5 minutes et vous permettra d’éviter bon nombre de problèmes.
L’eau est votre alliée
L’eau permet à notre corps de réaliser bon nombre d’actions tel que la thermorégulation (maintenir un température constante dans le corps), ou encore le transport des déchets organiques. Concrètement pour le sportif, l’hydratation permet d’augmenter les performances physiques, d’éviter certaines blessures, la formation de calculs rénaux, etc. Il ne faut donc pas attendre d’avoir soif pour être hydraté, et préférez plutôt boire de l’eau avant, pendant, et après l’exercice. Le but n’étant pas non plus de vous surhydrater, buvez de petites quantités d’eau à intervalles réguliers, cela semble être un bon compromis.
L’ostéopathie pour les sportifs
L’ostéopathie peut vous aider à réduire rapidement vos douleurs grâce à un travail sur le mollet mais également à distance, permettant ainsi de diminuer les tensions exercées à ce niveau. De plus, c’est une thérapie manuelle qui est très intéressante dans la prévention de nombreux maux, ainsi que pour la préparation physique des sportifs. Cela vous apportera un confort à la course grâce au gain de mobilité que procure la séance. Enfin, il est parfois possible que votre ostéopathe vous réoriente ou vous conseille d’aller consulter un autre thérapeute, dans le cas où la séance seule ne suffira pas à régler votre problème. Soyez donc à l’écoute de ce que l’on vous propose afin que votre problématique soit prise en charge au mieux !
et votre éventuelle expérience avec l’ostéopathie !
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