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Infertilité et traitements naturels : les compléments alimentaires

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Pourquoi se supplémenter en cas de désir de grossesse ?

La fertilité résulte d’un ensemble de facteurs biologiques, hormonaux et environnementaux. Elle dépend notamment de l’équilibre hormonal, de la qualité des ovocytes et des spermatozoïdes, du bon fonctionnement de l’endomètre, de la régularité du cycle menstruel, mais aussi du niveau de stress, de l’alimentation, du sommeil et de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

Des études récentes confirment qu’une hygiène de vie globale (activité physique, alimentation, réduction du stress, sommeil de qualité) est essentielle pour soutenir la fertilité (Anderson et al., 2021). Cependant, dans certains cas, une supplémentation ciblée peut venir corriger des carences, optimiser les fonctions reproductives et améliorer les chances de conception naturelle ou médicalement assistée (Gaskins & Chavarro, 2018).

Les compléments alimentaires les plus étudiés pour soutenir la fertilité

Acide folique (vitamine B9)

L’acide folique est largement recommandé en préconception. Il joue un rôle crucial dans la synthèse de l’ADN, la division cellulaire et la maturation ovocytaire. Il est également essentiel pour prévenir les anomalies du tube neural. Les autorités de santé recommandent une supplémentation de 400 à 800 µg par jour, à débuter au moins un à trois mois avant la conception (Greenberg et al., 2011). Chez l’homme, l’acide folique est associé à une meilleure qualité spermatique.

Myo-inositol (et supplémentation en cas de SOPK)

Quels compléments alimentaires pour le SOPK ? Le myo-inositol est un dérivé du glucose appartenant à la famille des vitamines B. Il est reconnu pour améliorer la sensibilité à l’insuline et restaurer l’ovulation chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), trouble fréquent de l’ovulation (Unfer et al., 2016). Plusieurs études ont mis en évidence une amélioration de la qualité des ovocytes, une réduction des taux de testostérone et une régularisation des cycles. Il est souvent combiné avec le D-chiro-inositol dans un ratio de 40:1, en association avec de la vitamine D, du chrome ou du magnésium.

Vitamine D

Au-delà de son rôle dans la santé osseuse, la vitamine D est un régulateur hormonal influençant la fonction ovarienne et testiculaire. Une carence en vitamine D (< 20 ng/mL) est corrélée à des troubles de l’ovulation, à une diminution de la réserve ovarienne et à une altération de la qualité du sperme (Paffoni et al., 2014). Les experts suggèrent un objectif de 30 à 50 ng/mL dans le sang, atteignable par une supplémentation de 800 à 2 000 UI par jour, selon les besoins individuels.

Oméga-3

Les acides gras oméga-3, en particulier l’EPA et le DHA, interviennent dans la régulation de l’inflammation, la fluidité membranaire et le fonctionnement hormonal. Ils pourraient améliorer la vascularisation de l’endomètre et la qualité ovocytaire chez la femme, ainsi que la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes chez l’homme (Minguez-Alarcon et al., 2017). Une supplémentation de 1 à 2 g/j d’oméga-3 est souvent conseillée dans le cadre d’un projet de conception.

Coenzyme Q10

La coenzyme Q10 est un antioxydant impliqué dans la production d’ATP au sein des mitochondries. Elle améliore la fonction ovarienne, en particulier chez les femmes de plus de 35 ans, en renforçant la qualité ovocytaire (Bentov et al., 2014). Chez l’homme, elle est associée à une augmentation modérée de la concentration et de la mobilité des spermatozoïdes. Les posologies recommandées varient entre 100 et 300 mg par jour sur une durée de 2 à 3 mois.

Zinc

Le zinc est un oligo-élément indispensable à la production hormonale. Il intervient dans la synthèse de la testostérone, la maturation ovocytaire et le bon déroulement de l’ovulation (Fallah et al., 2018). Une carence, bien que rare en Occident, peut affecter la fertilité des deux sexes. Il est présent dans les viandes, les fruits de mer, les œufs ou les graines de courge. En cas de carence avérée, une supplémentation peut être envisagée.

Gattilier (Vitex agnus-castus)

Le gattilier est une plante utilisée en phytothérapie pour réguler les troubles du cycle menstruel. Il agit sur l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et peut augmenter la production de progestérone. Il est souvent conseillé en cas de syndrome prémenstruel, de phases lutéales courtes ou de règles irrégulières. Bien que son efficacité sur la fertilité ne soit pas démontrée de manière concluante, plusieurs études attestent de ses bienfaits sur les troubles du cycle (Loch et al., 2000).

Autres nutriments utiles à la fertilité

  • Fer : Une carence en fer peut entraîner des troubles de l’ovulation. La ferritine sérique est un bon indicateur à surveiller, et une supplémentation est recommandée en cas de déficit (Haider et al., 2013).

  • Sélénium : Ce puissant antioxydant protège les cellules reproductrices du stress oxydatif. Il est associé à une amélioration de la qualité spermatique et du bon fonctionnement ovarien (Agarwal et al., 2014).

  • L-Arginine : Acide aminé précurseur de l’oxyde nitrique, il favorise une meilleure microcirculation, notamment au niveau de l’utérus. Il est parfois utilisé pour améliorer l’implantation embryonnaire (Battaglia et al., 1999).

Précautions avant toute supplémentation

Avant de commencer une cure de compléments alimentaires, il est indispensable de consulter un professionnel de santé. Chaque organisme est unique, et une supplémentation inappropriée peut entraîner des déséquilibres ou des interactions.

Il est recommandé de privilégier les compléments bien dosés, avec une formulation simple, sans excipients controversés. Il est également essentiel de continuer à soutenir sa fertilité par une hygiène de vie saine : alimentation riche en nutriments, sommeil réparateur, gestion du stress et activité physique régulière.

En conclusion

Les compléments alimentaires ne remplacent pas une prise en charge médicale, mais ils peuvent constituer un levier efficace pour accompagner naturellement un projet de conception, surtout lorsqu’ils sont adaptés aux besoins individuels et intégrés dans une approche globale.

Certains actifs comme le myo-inositol (notamment en cas de SOPK), la vitamine D, les oméga-3, la coenzyme Q10 ou encore le zinc bénéficient d’un bon niveau de preuve scientifique.

Dans tous les cas, l’accompagnement personnalisé reste fondamental. Que la démarche soit naturelle ou appuyée par un parcours de procréation médicalement assistée, prendre soin de son « terrain » intérieur est une étape clé pour favoriser la fertilité.

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