Mise en place d'un atelier de réveil musculaire dans votre entreprise
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Comment mettre en place un atelier réveil musculaire de qualité dans votre entreprise ?
Un bon animateur pour un bon réveil musculaire !
Un animateur compétent doit bien maîtriser son sujet (c’est à a dire les techniques d’échauffement en elles-mêmes), pour pouvoir s’adapter aux besoins de chacun et chacune. Comme le dit le proverbe « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement ». Connaître l’exécution des gestes d’échauffement et vérifier sa capacité à les décrire forment donc l’essentiel du travail de l’animateur. Je ne cache pas que cela demande un peu d’entraînement, notamment quand on est peu habitué à la prise de parole en public et d’être au centre de l’attention générale. Avec le temps l’animateur prendra confiance et s’améliorera de lui-même. Les participants sont en général tolérants quand un animateur fait ses débuts. Avec l’expérience, il pourra par la suite être amené à varier les exercices, en amener de nouveaux, à les changer d’ordre et de style (taichi, yoga, Qi-Qong…?) pour ne pas les rendre ennuyeux à la longue.
Il faut dire que la routine présente l’avantage d’être rassurante pour les personnes qui apprécient une certaine monotonie, mais chez d’autres, la routine peut être vécue comme un ennui. En cela, un échauffement court de 5 minutes permet de varier régulièrement les exercices d’un jour sur l’autre. Vous verrez dans les exercices photographiés qui vont suivre que vous avez déjà de quoi faire. Au besoin, un animateur motivé pourra faire preuve de créativité en inventant des exercices d’échauffement (dans la mesure d’un réel intérêt démontré bien sûr !).
Il est appréciable chez l’animateur de trouver un charisme naturel ou tout simplement de la personnalité qui vont donner du dynamisme à la séance. La psychologie humaine fait que nous sommes très réceptifs à une ambiance. Nous sommes de vraies éponges ! Soyez souriant, amical, regardez vos collègues en face et vous aurez de bonnes chances de transmettre des ondes positives. Une légitimité issue de sa place dans la hiérarchie de l’entreprise ne suffit pas toujours hélas à susciter l’adhésion.
Les ostéopathes du groupement REFLEX OSTEO sont sélectionnés sur ces critères définis ci-dessus. Leur expérience est également prise en considération pour assurer une prestation de qualité.
Recueillir l’adhésion du groupe
L’adhésion des participants est un principe fondamental pour espérer réussir une mesure de prévention. Cela passe d’abord et surtout par la communication avec les participants. Il faut expliquer qu’ils ont tout à gagner à s’échauffer, si nécessaire en argumentant, et en démontrant de manière constructive (rappelez-vous de votre formation). Il s’agit d’exprimer franchement les faits : ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire ! Un suivi régulier des différents animateurs (parfois un recyclage de leur formation) sera positif pour maintenir une motivation constante dans leurs séances d’échauffement.
Les quelques minutes d’échauffement doivent être considérées comme une opportunité. Elles sont par exemple propices aux échanges d’informations entre collègues en rapport avec l’entreprise (compte-rendu de la veille, annonces et nouvelles, objectifs de la journée, remontés d’informations, remarques diverses…) ou non (anecdotes, blagues, commentaires de l’actualité, du dernier match de foot, de la météo, de la vie familiale…). On peut même envisager de les réaliser en musique (attention des coûts SACEM peuvent s’appliquer).
- Si l’adhésion n’est pas complète, la meilleure solution semble dans un premier temps d’imposer aux salariés non intéressés, d'être présent à côté. Le simple fait de rester passif (exclu en quelque sorte) fini par peser, et ces mêmes personnes intègrent petit à petit le reste du groupe.
En cas d’échec, tentez d’engager une discussion en privé avec chacun des participants refusant les exercices d’échauffement. Le but n’est pas tellement de sermonner, ni même de sanctionner le ou les salariés (ce n’est que très moyennement constructif…), il faut plutôt chercher à comprendre. Puis expliquer qu’il est d’obligation légale pour l’employeur d’avoir des résultats en terme de sécurité. L’article 4141-2 du code du travail est d’ailleurs explicite sur l’obligation de fournir une formation pratique et appropriée en sécurité. De même, il peut être opportun d’avertir qu’à la suite d’un éventuel accident du travail ou d’une maladie professionnelle, un salarié pourrait se voir interrogé sur son usage des moyens matériels (EPI...) et immatériels (conseils alimentaires, réveil musculaire...) de sécurité mis à disposition par l’entreprise. En dernier lieu, rappelez que « Tout salarié à l’obligation de prendre soin de sa santé au travail et de celle de ses collègues concernés par ses actes au travail » (source : INRS). Et si malgré tout il reste des grognons, tant pis !
Observer et corriger les participants
- Poser un cadre
Dès le commencement, l’animateur doit veiller à la sécurité de chacun. Il faut veiller que l’environnement immédiat soit dégagé de tout obstacle. On peut le vérifier par un test simple: Chaque participant étend ses bras à l’horizontal de chaque côté du corps et tourne sur lui- même pour contrôler qu’il n’y ait aucun obstacle où se cogner dans cette zone pour les pieds ou les mains. Note : un autre participant est aussi considéré comme un obstacle !
L’animateur a en outre la bienveillante responsabilité de corriger activement les participants en répondant à leurs questions ou en les interpellant au besoin. Remontrer et réexpliquer fait partie de l’encadrement de l’échauffement, c’est la garantie de son efficacité et de sa sécurité. Il faut surveiller que l’échauffement demeure progressif en vitesse comme en amplitude, et cela pour chaque exercice ! Le contrôle de la bonne exécution passe aussi par la félicitation des participants.
- Laisser une part d’autonomie aux participants afin de les responsabiliser.
Chaque participant possède entre autres : une masse musculaire, une souplesse, un âge, un poste dans l’entreprise et des antécédents médicaux qui lui sont propres. C’est pourquoi si un participant ne souhaite pas exécuter un exercice précis (douleur ? Contre-indication ? Appréhension?), je vous conseille de respecter ce choix.
De même, si un participant est resté sur l’exercice précédent pendant que le reste du groupe est passé à un autre, laissez-le faire. C’est qu’il en a certainement besoin. Peut être que ça lui fait du bien, qu’il prend conscience d’un blocage articulaire, ou tout simplement qu’il est persuadé que ce type d’exercice lui sera particulièrement bénéfique pour son travail !
Ne cherchez pas forcément une synchronicité « militaire » entre ce que vous démontrez et l’exécution des participants. Veillez à ce que l’exécution se rapproche au maximum de ce que vous montrez, mais ne recherchez pas une copie irréprochable de vos mouvements. Du moment que l’exécution atteint raisonnablement les objectifs et que la sécurité est au rendez-vous, restez tolérants.
Vous serez certainement confronté au cas où un participant proposera de lui-même de modifier un exercice (en vitesse, amplitude, variantes…). « Moi je préfère faire comme ça ! » . Accueillez la remarque avec bienveillance en proposant au participant de ne pas trop s’éloigner de l’exercice démontré, puisqu’il a été conçu par un professionnel.
Cet article vous est proposé par Thibaut REVERS, ostéopathe DO en entreprise en Vendée
Il intervient notamment auprès de l'entreprise LG Béton (réveil musculaire, ateliers prévention et séances d'ostéopathie).
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